J'ai perdu le désert

Ad Lib présente J’ai perdu le désert, un quintette intense et immersif de l’Égypto-Québécois·e Nour Symon · نور سيمون pour harmonica, oud, piano, violon et violoncelle, ainsi que Le grand dégel, du Montréalais Marc Hyland, pour voix, guitare électrique et bande. Dans une série de tableaux sonores et physiques magnifiés par la lumière et la multiphonie, les créatrices Sara Létourneau et Chantale Boulianne parlent de leur corps, de métamorphoses et de potentielles catastrophes. En résulte un spectacle surprenant et inventif qui marque et reste en mémoire longtemps. “ Ce que nous obtenons grâce à la précision de l’interprétation du Quatuor Bozzini et aux notes étendues mais toujours troublantes et mélodieuses de la composition de Davachi ressemble presque à une fouille archéologique de cette grammaire musicale... Et ce qu’elle éclaire, c’est la force fragile, mais laborieuse, qui donne à ce qu’on appelle aujourd’hui la civilisation son apparente cohérence.” (Michelson) Chance Variations intègre des procédures aléatoires et explore la répétition, à travers des cellules mélodiques superposées qui évoluent progressivement au fil du temps. Dans cette pièce orchestrée pour vibraphone, clarinette basse et viole de gambe, chaque interprète joue à un tempos différent, créant un subtil effet de déphasage où l’alignement rythmique est constamment en flux. Le répertoire réunit des compositions de tous les musiciens, en plus de créations collectives et d’improvisations, il se nourrit d’une large palette de couleurs et de rythmes, pour une musique de chambre vivante et contemporaine.  Une série de solos, duos et improvisations pour quatre, chacun guidé par l’un des interprètes, dans des styles allant des influences latines à l’expérimentalisme bruyant, dans une cohésion surprenante. Présenté par Le Vivier en partenariat avec La Chapelle Scènes Contemporaines.